La reprise de l'emploi profite davantage aux jeunes qu'aux chômeurs de longue durée
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.09.2017Lecture : 1 min.
2 626 000 personnes étaient sans emploi en mars 2000, selon la dernière enquête de l'INSEE (1). Le taux de chômage est donc revenu à son niveau de 1992, soit 10 % de la population active. Cependant, l'embellie ne profite pas de la même manière à tout le monde. Ainsi, les 15-24 ans sont les premiers à en bénéficier, puisque leur taux de chômage est passé de 26,6 % en janvier 1999 à 20,7 % en mars 2000. A l'opposé, « les personnes au chômage depuis plus d´un an restent dans une situation difficile . Certes, ils sont 115 000 de moins qu'en janvier 1999, mais cette baisse a été moins importante que celle du nombre total de chômeurs (moins 10 % contre moins 14 %), relève l'INSEE. En mars dernier, ils représentaient 40 % des personnes sans emploi, contre 38 % en janvier 1999. De plus, l'ancienneté moyenne de chômage s'est allongée de un mois durant la même période, et atteint aujourd'hui 15,8 mois.Enfin, la reprise de l'emploi se fait surtout à coups de contrats précaires : « La part des emplois à durée limitée (intérim, contrat à durée déterminée, apprentissage ou contrat aidé), parmi les emplois salariés, a augmenté de 0,8 point, passant à 10,9 % », souligne l'INSEE.Notes(1) « Enquête…
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