Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 1 min.
En 1998, 214 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été pratiquées, contre 202 000 en 1990. Ce qui correspond à une augmentation de 6 %, pointe une récente étude de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) (1). Sur la même période, le taux d'IVG pour les femmes de 15 à 44 ans s'est légèrement accru, passant de 15 ‰ à 15,4 ‰. Cette évolution, toutefois, n'est pas uniforme. Stable au-delà de 25 ans, ce taux a progressé chez les plus jeunes femmes. La plus forte hausse concerne les 18-19 ans (19 ‰ en 1997, contre 15‰ en 1990). Pour expliquer cette tendance, les auteurs avancent plusieurs hypothèses, « difficiles à confirmer ». D'une part, « l'évolution des modes de vie dans un contexte parfois marqué par la précarité économique ». Un nombre croissant de jeunes femmes seules, ou sans situation professionnelle et familiale stable, pourraient avoir des difficultés, souvent pour des raisons matérielles, à recourir à une contraception efficace et à assumer une grossesse accidentelle. En outre, l'accent mis sur la prévention du sida et l'usage du préservatif a pu freiner le recours à des pratiques contraceptives plus systématiques…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques