Comment prévenir le risque d'exclusion des salariés les moins qualifiés ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
L'accès à la formation professionnelle continue en France demeure très inégalement partagé. Plus de 50 % des cadres et techniciens en bénéficient, contre seulement 27 % des ouvriers qualifiés et 17 % des ouvriers non qualifiés. La taille des entreprises n'est pas non plus indifférente : 8 % des personnels de celles comprenant de 10 à 19 salariés y accèdent, contre 45 % lorsqu'il y a plus de 500 salariés. « Au moment où l'on parle croissance, nouvelle économie, start-up et décrue du chômage, le risque qu'un fossé se creuse entre les “gagnants” et les “perdants” s'accroît. Le développement des compétences des salariés, notamment les moins qualifiés, devient un enjeu fondamental », soulignent Isabelle Guiraudie et Jacques Terrenoire, auteurs d'une étude publiée par Bernard Brunhes Consultants (1). A partir d'une enquête menée auprès de huit PME-PMI dynamiques en la matière, ils cherchent à comprendre comment la formation continue peut permettre d'agir contre le risque de déclassement, voire d'exclusion professionnelle, des catégories de salariés les moins qualifiés.Notes(1) « L'avenir des emplois peu qualifiés : que peut la formation ? Les enseignements des pratiques de PME-PMI » -…
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