Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
En 1996, 12 % des ménages européens étaient des familles monoparentales - 13 % en France -, selon une étude récente de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) du ministère de l'Emploi et de la Solidarité (1).Les parents isolés européens sont en grande majorité des femmes (neuf fois sur dix), âgés en moyenne de 42 ans, séparés ou divorcés (57 %) et actifs (59 %). Le niveau de vie de ces familles est inférieur de 27 % à celui de l'ensemble des ménages et un quart d'entre elles sont pauvres. « Le risque de pauvreté est ainsi deux fois plus grand que pour l'ensemble des ménages », soulignent les auteurs . Mais le déficit de niveau de vie de ces familles « n'est pas tant lié à la monoparentalité qu'au fait que leur ménage ne compte qu'un seul apporteur de ressources ». Ainsi, « comparées à l'ensemble des familles où un seul parent est actif, les familles monoparentales n'apparaissent globalement pas plus souvent pauvres », nuancent-ils.Pour étudier les ressources de ces ménages, l'enquête distingue ceux qui sont isolés de ceux qui sont hébergés en famille (12 %en moyenne, surtout en Europe du Sud). Les revenus des premiers proviennent pour…
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