Points d'accueil jeunes : des lieux « sécurisants »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
« Havres, tremplins et passerelles ». C'est ainsi qu'une étude commandée par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité qualifie les points d'accueil jeunes (1). Sachant que le bilan positif qu'elle présente du dispositif s'appuie sur une enquête, réalisée d'octobre 1998 à juin 1999, dans quatre centres qualifiés d' « exemplaires ». Et dont malheureusement l'implantation exacte (deux à Paris, un dans le Sud, un dans l'Ouest) n'est guère précisée.Les points d'accueil reçoivent deux catégories de publics : des jeunes mineurs ou de très jeunes majeurs « à problématiques très lourdes », d'une part, qui se présentent à la suite d'un conflit familial, d'un événement traumatique (viol, inceste, séropositivité) ou sont dans un état de grand désespoir. D'autre part, des majeurs traversant des problèmes de socialisation, une crise psychologique légère ou ayant des ennuis de santé, qui relèvent plutôt d'une action de prévention.Sécurisants, les points d'accueil assurent « un rôle essentiel de traduction entre un univers adulte et un univers jeune, le langage général et le langage des institutions, la parole des enfants et la parole des parents ». Bref ,l'étude recommande de multiplier ces…
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