Publié le : Dernière Mise à jour : 10.09.2017Lecture : 1 min.
Il y a David et son petit baigneur ;Julien, dont les parents n'ont pas donné signe de vie depuis trois mois ; Moktar, un jeune adulte, qui refuse de mettre dans la machine à laver sa chemise sale ; Sophie, « prisonnière » de ses 150 kg ; et tous les autres... Autant de détresses, d'histoires de vie, de rencontres que des assistants sociaux, éducateurs spécialisés, aides médico- psychologiques... ont couché sur le papier. Résultat : un ensemble de petites nouvelles, parfois légères et cocasses, parfois dramatiques, souvent émouvantes, véritables instantanés du travail social au quotidien. L'exercice est pleinement réussi. Derrière le plaisir que procure leur dimension littéraire, ces récits nous entraînent dans les méandres de la relation d'aide. Une mise en mots des doutes, des peurs, des interrogations des professionnels qui formalise, par petites touches, l'acte en travail social. Au vu des rapports difficiles entre les travailleurs sociaux et l'écriture, la démarche était pourtant risquée. En publiant le deuxième numéro du Fil du récit -ponctué cette fois-ci de photographies en noir et blanc réalisées par des éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse -, François Hébert,…
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