Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 7 min.
Recevant des personnes âgées de plus en plus dépendantes, confronté aux obligations imposées par la réforme de la tarification, le directeur d'établissement, acteur du social et chef d'entreprise, est mis au défi de s'adapter à ces mutations s'il veut remplir une mission de qualité au service des résidents.
« Souvent, en arrivant ici, les personnes âgées me disent : “Je choisis ma dernière demeure.” Comme si elles allaient au cimetière. Mais nous sommes une maison de vie !, s'exclamait Joël Defontaine, directeur de la résidence des Hautes-Bruyères à Bonsecours (Seine-Maritime), lors du XVe congrès de la Fnadepa (1) . Oui, ces personnes vont mourir chez nous. Pourtant, il faut affirmer haut et fort que chacune d'elles a le droit de vivre avec son âge. » Pas question, pour lui et son équipe, de se résigner à la mort sociale avant la mort biologique. Ils revendiquent, pour leurs résidents, la citoyenneté jusqu'au bout, quel que soit leur degré de dépendance. Pourquoi, par exemple, empêcher une personne pré-démente de déambuler seule ? Pour garantir sa sécurité ? Mais tant qu'elle peut prendre un risque, elle vit, assurent-ils. Assurer…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques