Publié le : Dernière Mise à jour : 23.09.2017Lecture : 7 min.
A condition de bénéficier du soutien approprié, nombreux sont les enfants handicapés qui tireraient profit d'une scolarisation en maternelle. Pourtant ils n'y sont pas toujours acceptés.
« Finalement, nous ne pourrons pas inscrire votre enfant : en dehors de l'institutrice qui voulait bien le prendre dans sa classe, les autres enseignantes ne sont pas d'accord pour assumer un enfant trisomique 21 », explique la responsable d'une école maternelle parisienne à la mère de Raphaël, 4 ans et demi. La maman d'Antoine, un petit garçon handicapé moteur de 3 ans, a finalement obtenu que son fils soit accepté « à l'essai » trois matinées par semaine...Comme l'ont montré les journées d'étude de l'ANECAMSP (1), on pourrait multiplier les témoignages tant l'accueil d'en- fants handicapés en milieu ordinaire reste encore affaire de bonnes volontés et d'opiniâtreté de la part des parents. L'intégration, bien sûr, n'est pas une fin en soi : c'est le moyen de permettre à un enfant d'accéder à la culture commune, « non pas comme les autres, mais avec les autres », précise Henri Lafay, vice-président de l'Association pour adultes et jeunes handicapés…
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