Publié le : Dernière Mise à jour : 08.09.2017Lecture : 2 min.
Evoquant le RMI, dont la gestion est confiée aux caisses d'allocations familiales, le chef de l'Etat a estimé qu'il fallait « demander aux bénéficiaires de l'assistance les gestes, les signes et les efforts qui leur ouvriront les voies de la réinsertion ». Et d'ajouter « la pauvreté ne sera bien combattue que le jour où le volet “insertion” entrera complètement dans les faits ».Revenant sur cette question de l'exclusion, le 7 avril, il a invité le gouvernement à « s'attaquer plus efficacement aux processus d'enferment dans les minima sociaux », lors de l'attribution, en présence de Martine Aubry, du label « Fraternité 2000 » à des initiatives d'associations, de collectivités et d'entreprises en faveur de la solidarité. « L'exclusion ne se réduira pas mécaniquement sous l'effet de l'expansion car elle est aussi sociale, culturelle et même psychologique. » « De nouvelles pratiques s'imposent », telles que le réexamen régulier de la situation des allocataires, la valorisation de leurs efforts, l'accompagnement et le soutien individuels, a affirmé le président de la République. Outre la nécessité d'intervenir au cas par cas, au plus près des lieux de vie (c'est-à-dire les communes,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques