Publié le : Dernière Mise à jour : 07.08.2017Lecture : 2 min.
« La violence à l'école est le plus souvent présentée uniquement dans ses manifestations, elle est rarement considérée comme le symptôme d'une souffrance. Il serait intéressant de repérer là où elle s'origine », défendent Anne-Marie Leclaire, orthophoniste, et Léone Rivet, assistante sociale. Thérapeutes du langage au sein d'une consultation médico-psychologique (1), elles invitent, à partir de leur expérience de médiation scolaire, à un autre accompagnement des élèves perturbateurs.
« Si, dans le cadre de notre travail, nous ne sommes pas plongées directement au cœur de la question scolaire, nous sommes amenées à rencontrer des élèves de tous âges, en grandes difficultés personnelles, socio-culturelles et scolaires, ceux-là mêmes qui peuvent être désignés comme violents. Nous accueillons ces enfants dans des groupes thérapeutiques, avec comme médiation le rapport aux apprentissages. « On peut faire les constats suivants :pauvreté de moyens langagiers au niveau de l'expression verbale, qui n'est pas pour eux un moyen accessible de relation ; disqualification fantasmatique ou réelle de leur…
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