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LES 35 HEURES VONT RENFORCER LES DISCRIMINATIONS À L'ENCONTRE DES PERSONNES FRAGILES

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Pour Daniel Hardy, directeur d'un centre d'aide par le travail et vice-président de l'Uriopss de Bretagne, les 35 heures « aboutissent à de profondes perturbations » des conditions de travail des professionnels et risquent fort de remettre en cause les droits fondamentaux des citoyens les plus fragiles.
«Je suis parmi ceux qui ont commencé à exercer le métier d'éducateur dans les années 60. Nous avons beaucoup travaillé sans compter. On ne nous appelait pas encore travailleurs sociaux et nous ne nous demandions pas si nous étions militants ou professionnels. « En ce temps-là, on ne parlait pas encore des droits des usagers mais nous nous battions pour que les personnes auprès desquelles nous étions (nous vivions) accèdent aux mêmes droits que les autres citoyens. Nous avons travaillé à faire reconnaître un cadre conventionnel à nos professions (CCN 66). En ce temps-là, nous parlions de la valeur de ce que nous faisions et pas seulement de “coût de prise en charge”. « Aujourd'hui nous sommes déçus, inquiets et pour tout dire en colère. Pourquoi ? Parce que les lois ARTT, grande avancée sociale devant créer des emplois…
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