Zones d'attente : l'accueil de nouveau sur la sellette
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Publié le : Dernière Mise à jour : 11.09.2017Lecture : 3 min.
A Roissy, « dans certaines situations, les conditions d'hébergement des étrangers maintenus en zone d'attente se révèlent inhumaines et dégradantes ». L'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE) (1), avec le soutien des sections de la Seine-Saint-Denis des syndicats des avocats de France et de la magistrature, a lancé un cri d'alarme, le 23 mars. En février, plusieurs associations (2) habilitées à se rendre dans les zones où sont accueillis les étrangers non admis sur le territoire, ayant ou non déposé une demande de droit d'asile, se sont concertées pour mener une campagne de visites rapprochées. Cela afin d'obtenir un état des lieux aussi précis que possible. « Entassés comme du bétail » Leur bilan est, une nouvelle fois (3), accablant. On est très loin, en effet, des « prestations de type hôtelier » prévues par le législateur en 1992, même si deux étages de l'hôtel Ibis de Roissy ont été mis à la disposition du ministère de l'Intérieur. Les associations dénoncent notamment la nourriture peu abondante et peu variée, sans adaptation aux exigences religieuses ou à l'âge des enfants, l'impossibilité d'ouvrir les fenêtres, l'absence de chauffage et…
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