Publié le : Dernière Mise à jour : 29.07.2017Lecture : 1 min.
En appeler au Premier ministre pour débloquer les négociations sur la revalorisation du statut des cadres de la convention collective de 1966, comme l'ont fait, début mars, les syndicats d'employeurs (1) ? « Il n'est pas interdit d'espérer... », commente, ironique, la Coordination nationale avenant 265 (2), qui ne cache pas son scepticisme quant à l'issue de cette démarche. Il semble d'ailleurs que ses relations avec la Fédération des syndicats nationaux d'employeurs -Snasea, Snapei, SOP - soient amenées à se tendre encore, après l'échec d'une rencontre, le 10 mars, jugée par la coordination « totalement décevant e ». Le dialogue de sourds, en effet, a prévalu entre, d'un côté, des cadres « exaspérés » de l '« impuissance [des fédérations] à faire reconnaître [leur] légitimité d'employeurs par les pouvoirs publics » et, de l'autre, des employeurs niant toute responsabilité dans les dix années de non-aboutissement de la revalorisation du statut du personnel d'encadrement. La coordination, dénonçant la volonté des syndicats « de rester politiquement corrects », a demandé une nouvelle fois à ces derniers de prendre l'engagement de ne négocier aucun avenant tant que la question des cadres…
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