Un rapport du CAE plaide pour une meilleure formation des plus démunis
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
La France est l'un des pays qui dépensent le plus pour la formation professionnelle. Pourtant, les inégalités d'accès à la formation au cours de la carrière, selon le sexe, l'âge, la qualification des salariés, ou encore la taille de l'entreprise, semblent y être plus importantes que dans la plupart des autres pays développés. Fort de ce constat, André Gauron, conseiller à la Cour des comptes, plaide pour « une refondation de la formation tout au long de la vie », dans son rapport rédigé pour le Conseil d'analyse économique (CAE), rendu public le 15 mars (1). Sa contribution devrait éclairer la réflexion du gouvernement, qui prépare une réforme de la formation professionnelle (2). « Reconnaître la priorité absolue à la lutte contre les exclusions » L'auteur suggère plusieurs voies d'évolution du système de formation. En premier lieu, affirme-t-il, « la formation des moins formés répond à une double exigence de modernisation économique et de lutte contre l'exclusion ». André Gauron juge ainsi « nécessaire de reconnaître et d'organiser la pluralité des voies de formation qui permettront d'amener tous les enfants d'une classe d'âge à un niveau de formation initiale équivalant à la fin…
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