CMU : la rançon du succès, selon la députée Odette Grzegrzulka
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 30.12.2017Lecture : 4 min.
Moins de trois mois après l'entrée en vigueur de la loi sur la couverture maladie universelle (CMU) (1), Odette Grzegrzulka, députée de l'Aisne (PS), en a dressé, le 15 mars, un premier bilan d'application devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale. « Le succès manifeste » de cette loi ne saurait, cependant, occulter les dysfonctionnements, notamment en matière de gestion de la protection complémentaire de santé. Un succès mal préparé La députée se félicite de la réussite de la campagne nationale d'information et du transfert des fichiers départementaux de l'aide médicale, qui s'est, « à de rares exceptions près, bien déroulé ». Toutefois, elle regrette que le retard pris dans l'élaboration des textes réglementaires et des guides d'information ait entraîné une formation ralentie et incomplète des agents des caisses de sécurité sociale et une organisation tardive de tous les acteurs.Par ailleurs, elle déplore l'engorgement des caisses primaires d'assurance maladie (CPAM), « débordées par l'afflux des demandeurs ». Ce phénomène n'est pas terminé, estime la parlementaire, qui craint d'autres périodes de surchauffe, à l'occasion des demandes de renouvellement…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques