La reprise sans effet sur le mal logement, selon la Fondation Abbé-Pierre
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Publié le : Dernière Mise à jour : 31.07.2017Lecture : 3 min.
« En ce début d'année 2000, une douce euphorie semble avoir gagné notre pays. Le chômage régresse, le bâtiment va, le marché immobilier est actif, mais les inégalités se creusent et le mal logement ne recule pas suffisamment. » Dans son rapport annuel sur L'état du mal logement en France (1), la Fondation Abbé-Pierre pointe combien, malgré l'embellie économique, la situation reste tendue sur le front du logement pour les plus démunis. Une offre inadaptée L'offre, en effet, apparaît « structurellement inadaptée aux caractéristiques d'une partie de la demande, notamment celle qui émane des ménages les plus fragiles ». Le parc privé à bas loyer continue à diminuer. Une évolution accentuée par le mouvement d'amélioration de l'habitat ancien - 180 000 logements rénovés par an -, puisque les travaux s'accompagnent le plus souvent d'une élévation du coût du loyer. La production de logements sociaux, quant à elle, est « en chute libre », déplore la fondation. Le nombre de prêts locatifs aidés (PLA), par exemple, a diminué de 45 % entre 1993 et 1998, passant de 93 000 à 51 000. Autre difficulté, l'absence de perspectives pour les personnes en situation d'habitat transitoire. Entre 1990…
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