Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
A Lyon, les professionnels de l'ALPIL défendent leur pratique d'accompagnement social du squat. Ils militent en faveur d'une politique pragmatique, qui prenne en compte les différents modes d'habitat.
Quatorze tsiganes, dont neuf enfants, ayant fui l'ex-Yougoslavie pour ne pas avoir à choisir entre le camp des Serbes et celui des Kosovars, ont terminé leur périple à Lyon en septembre dernier, dans un squat, près de la gare de Perrache. Expulsées, ces personnes se retrouvent aujourd'hui dans un F3 du quartier de la Guillotière, sans eau, sans électricité ni chauffage et sans un sou : c'est une des réalités du squat à Lyon. Diverses, celles-ci ne peuvent en tout cas se réduire à l'image du jeune marginal agressif.Les squatters sont tout autant des toxicomanes, des familles roumaines, des personnes trop jeunes pour toucher le revenu minimum d'insertion, des militants de l'autogestion, ou encore des jeunes Polonais, Lituaniens, Tchèques en errance en Europe avec un statut de touriste, constate-t-on à l'Association lyonnaise pour la promotion et l'insertion par le logement (ALPIL) (1). Cette association, spécialisée dans les problèmes…
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