Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 2 min.
« Il ne faut pas confondre les niveaux de solidarité. D'un côté, on trouve la prévoyance privée, familiale, volontaire, dont relève la rente survie ; de l'autre, la solidarité nationale, qui s'exprime au travers de l'action des collectivités territoriales et de l'Etat, avec, notamment, l'allocation aux adultes handicapés. » Fernand Tournan, président de la fédération APAJH (1), a regretté, le 29 février, la « confusion » des débats suscités par la décision de l'assureur Axa de doubler les cotisations de parents souhaitant assurer, après leur décès, une rente à vie à leurs enfants handicapés, dans le cadre d'un contrat de groupe souscrit par l'Unapei (2). « Le problème des responsabilités a été mal posé », a-t-il ajouté. Selon l'APAJH, en effet, dans le domaine des rentes survie, il convient avant tout d'élaborer des produits d'assurance répondant aux attentes des familles et viables économiquement, à l'image, estime-t-elle, du contrat qui la lie actuellement à la Caisse nationale de prévoyance (CNP) (3). « Le problème est strictement technique. N'en changeons pas la nature ; relativisons-en la portée », a souligné Henri Lafay, vice-président de la fédération, regrettant les appels…
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