Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
L'attachement des Français aux prestations familiales ne se dément pas. Ils les placent toujours en tête des aides sociales à augmenter « en priorité » (devant le RMI, les retraites ou les allocations chômage) mais souhaitent que celles-ci soient réorientées, selon une récente étude du Crédoc (1) réalisée pour la caisse nationale des allocations familiales. De fait, 49 % des Français estiment aujourd'hui (contre 29 % en 1996) que les aides familiales doivent viser la lutte contre la pauvreté et les inégalités de revenus, plutôt qu'être un instrument de soutien à la famille ou à la natalité. Et, note le Crédoc, « ce désir majoritaire de donner une orientation redistributive aux prestations familiales se retrouve dans tous les groupes de population, quels que soient l'âge, la profession, le revenu ou le niveau de formation ». Ainsi, 80 % des personnes interrogées préfèrent que soient aidées les familles ayant le moins de revenus plutôt que les foyers ayant le plus d'enfants.Deux Français sur trois placent également en tête des priorités le renforcement des aides aux enfants les plus grands, avant leur entrée dans la vie active (adolescents ou jeunes adultes, étudiants ou à la recherche…
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