Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Faute de planification et de pilotage, les instituts de rééducation pour jeunes inadaptés sont loin de couvrir les besoins. Il conviendrait de promouvoir de nouveaux modes de prise en charge, privilégiant souplesse et travail en réseau.
Hyperactifs ou inhibés, caractériels, insupportables et incasables, les enfants et adolescents qui relèvent des instituts de rééducation (IR) souffrent de troubles du comportement. La notion est complexe. Elle recouvre des pathologies dont la nature, les causes et les manifestations sont extrêmement variées. Les jeunes orientés en IR sont-ils malades, mauvais élèves, victimes, délinquants ? Ils peuvent répondre à l'un des critères ou à tous. Faute d'un terme plus précis, on les réunit sous le vocable de jeunes inadaptés. Leur point commun : la souffrance et le rejet.A la convergence de quatre demandes - sociale, scolaire, psychiatrique et judiciaire -, l'institution met en œuvre un savoir-faire méconnu, au carrefour de quatre logiques d'intervention séparées. Au-delà de l'hétérogénéité qui caractérise les publics accueillis, les pratiques et les références conceptuelles, les professionnels du secteur…
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