Le rapport sur la lutte contre les sectes souligne l'action de la DAS
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Installée en janvier 1999 (1), la mission interministérielle de lutte contre les sectes (MILS) préconise, dans son rapport remis le 7 février au Premier ministre, non pas une législation spécifique, mais plutôt un renforcement de l'arsenal juridique existant. Aucune liste des sectes n'est donnée, mais l'Ordre du temple solaire et l'Eglise de scientologie sont cités parmi celles jugées particulièrement dangereuses. Une nouvelle définition du phénomène sectaire La mission, présidée par l'ancien député socialiste, Alain Vivien, propose une nouvelle définition du phénomène sectaire, pour s'efforcer d'en tirer des conclusions juridiques : « une secte est une association de structure totalitaire, déclarant ou non des objectifs religieux, dont le comportement porte atteinte aux droits de l'homme et à l'équilibre social ».Mettant en garde contre tout « amalgame », le rapport établit une typologie des mouvements et en pointe plus particulièrement deux. Le premier est composé de sectes « agissant en permanence aux marges de la légalité et disposant, mais pas toujours, d'une organisation forte ». Leur seul ciment est constitué « par le charisme personnel et plus ou moins transmissible du…
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