Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Qu'il y ait des éléments de reprise économique, c'est indéniable. Mais peut-on, au nom de cette reprise, s'abstenir d'une volonté politique et sociale de traiter le chômage et l'exclusion ? Non, évidemment. Les progrès relatifs dans la lutte contre le chômage n'empêchent pas le développement du travail précaire, du temps partiel subi. La corde ne fait donc que se desserrer, et il faut saisir l'occasion pour s'attaquer aux facteurs fondamentaux engendrant l'exclusion. Quels sont-ils ? Nous assistons à une triple mutation, que l'on pourrait caractériser, en jouant sur la sonorité du terme, par un triple changement d' « r » . Un changement d'ère, puisque nous sortons du modèle industriel de production pour entrer dans l'ère « informationnelle », où l'immatériel occupe une place croissante. Un changement d'aire, ensuite, le rapport au territoire s'étant modifié, conséquence de la chute de l'empire soviétique et de la mondialisation financière. Un changement d'air, enfin, au sens des grands défis écologiques, mais aussi du changement comportemental et mental que requièrent ces mutations.Le problème est que nous entrons dans ces mutations formidables, qui transforment profondément le lien…
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