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Le privé à but lucratif va-t-il investir le secteur social ?

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Le  « quasi-marché » est à la mode. On vous dit les objectifs que l'on poursuit et ce qu'on mettra sur la table, et puis débrouillez-vous.
La concurrence de plus en plus forte entre les associations et le secteur lucratif suscite de nombreuses inquiétudes que l'on peut résumer autour de trois questions. Faut-il avoir peur du lucratif ? Oui, si l'on se réfère au discours dominant, notamment au niveau européen, pour lequel, entre l'Etat, réduit à son acception la plus limitée, et le marché, il n'y a rien ou quasiment rien. Tout champ d'activité humaine de production, de services ou d'échanges est considéré comme concurrentiel dès lors que des entreprises s'y porteraient ou souhaiteraient s'y investir. Les gestions privées d'intérêt général deviennent honteuses, et les CHRS auront à justifier qu'ils ne sont pas les concurrents d'entreprises commerciales s'ils veulent bénéficier d'une exemption de TVA pour leurs missions d'hébergement et d'insertion.Oui, si l'on se détermine exclusivement par rapport à des tabous. On risquerait de se laisser aller à une confusion des valeurs où le réflexe éthique et le réflexe corporatiste ne seraient plus…
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