Le contrat d'insertion méconnu des titulaires du RMI
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Près de 40 % des allocataires du revenu minimum d'insertion (RMI) au 31 décembre 1996 déclarent, interrogés un an plus tard, avoir signé un contrat d'insertion. Mais plus d'un tiers (35 %) n'en ont jamais entendu parler. Ou du moins le pensent-ils, l'information donnée n'ayant peut-être pas été distinguée des autres formalités administratives liées à l'inscription au RMI. L'étude de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques du ministère de l'Emploi et de la Solidarité (DREES) (1) fait apparaître que cette méconnaissance est surtout le fait de titulaires du RMI de plus de 40 ans, sans diplôme ou inactifs et ayant peu de contacts avec les services sociaux. Les personnes sorties du dispositif après avoir signé un contrat d'insertion, quant à elles, en reconnaissent majoritairement l'utilité (54 %). Ce jugement positif provient le plus souvent d'allocataires fragiles au regard de l'emploi. Inversement, ceux qui ont un potentiel professionnel plus élevé se montrent plus nuancés. De précédentes analyses, il est vrai, ont mis en lumière que le contrat favorise la sortie du RMI par un contrat emploi-solidarité, mais n'accroît pas significativement les…
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