Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Suite aux lenteurs et aux refus d'agrément des accords locaux de réduction du temps de travail, la colère et l'inquiétude montent sur le terrain. A l'instar de nombre de ses collègues, Gérard Girard, éducateur spécialisé à l'institut médico-éducatif de Véniers à Loudun (1) fait part de ses craintes face aux menaces qui pèsent sur les conditions de travail des salariés et la qualité des prises en charge.
« Nous avons signé un accord de réduction du temps de travail [en juin 1999 dans le cadre de la convention collective de 1966], qui a reçu l'aval de 90 % du personnel et qui prévoit des embauches à hauteur du temps de travail libéré par la réduction de 15 % prévue à l'accord. Notre souci commun était de préserver la qualité des services apportés aux jeunes handicapés que nous accueillons et à leurs familles tout en participant le plus possible à la création d'emplois. Nous avons consenti un effort salarial important pour y parvenir. « Cela ne semble plus être la priorité du ministère de l'Emploi et de la Solidarité, puisque notre accord n'a pas été agréé parce que “son équilibre financier n'est…
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