Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Depuis le 21 décembre, dans les locaux de l'Armée du salut, une sculpture collective monumentale invite les visiteurs à passer l'an 2000. Particularité : les centaines de toiles et photos rassemblées sont toutes l'œuvre de personnes en insertion. Bien plus qu'une exposition.
Une explosion de couleurs, une impression de profusion et de richesse : les toiles, dessins et photos de l'exposition parisienne « 2 000 œuvres pour l'an 2000 », ouverte au public depuis le 21 décembre (1), nous offre à voir un monde étonnant de gaieté et de diversité. A la Cité de refuge de l'Armée du salut, une salle d'accueil a été transformée en long tunnel tubulaire - 5 m de haut, 20 m de long, 10 m de large. Et sous cette impressionnante « porte » métallique, à laquelle des centaines de productions sont accrochées, rien de noir ni de torturé, pas grand-chose non plus des souffrances de la rue ou de l'exclusion, ni des difficultés de l'insertion. C'est pourtant, a priori, ce qui regroupe tous les auteurs, femmes, hommes, enfants, des œuvres de ce patchwork. Cette porte, ouverte sur l'an 2000, est en effet créée à partir des productions des ateliers de lieux…
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