Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
« Globalement, on peut dire de la population des majeurs protégés qu'elle est pauvre, isolée, peu ou pas qualifiée, endettée. » C'est ce que vient confirmer l'étude menée à l'initiative de six fédérations d'associations tutélaires (1), rendue publique lors des assises nationales de la tutelle qu'elles ont organisées, à Paris, du 16 au 18 décembre.Cette enquête d'envergure, fondée sur l'examen de 70 000 dossiers de personnes suivies par des associations tutélaires, souligne, en effet, que les trois quarts des bénéficiaires de mesures en cours ont des ressources se situant entre le RMI et le SMIC. En outre, plus de 85 % de ces majeurs sont dépourvus de patrimoine immobilier, alors que plus de la moitié des ménages français sont propriétaires. Ces publics, poursuit l'étude, sont « globalement très peu qualifiés » : 70 %des majeurs protégés ont un niveau de formation inférieur au CAP, contre 28 % pour la population française. La qualification professionnelle, cependant, augmente, « conséquence des politiques d'éducation menées ces 20 dernières années ». Il en va de même, logiquement, pour l'activité professionnelle. L'emploi - en CAT ou en milieu ordinaire - progresse et représente…
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