Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 6 min.
La présence d'un handicap chez un enfant fait naître un fort sentiment de culpabilité chez ses parents. Comment les professionnels des CAMSP, qui occupent une place centrale dans les premières années, peuvent-ils les accompagner et tenter de les déculpabiliser ?
« Mais qu'est-ce qu'on a fait là ?Qu'est-ce qu'on n'aurait pas dû faire ? Qu'est-ce qu'on a loupé ? » 15 ans après la naissance de Mathilde, sa petite fille trisomique, son père, filmé par une équipe du centre d'action médico-sociale précoce du XIIe arrondissement de Paris, se remémore toutes les questions venues assaillir sa femme et lui, au moment de l'annonce du handicap. Rarement exprimées, ces interrogations sont pourtant formulées dès la naissance et taraudent régulièrement les parents d'enfants handicapés ou malformés. Car la présence, ou plus tard l'apparition, chez un enfant, d'un handicap, d'un retard de développement, voire d'un simple trouble, pose toujours, de manière plus ou moins avouée, la question de la culpabilité. A qui la faute ?Les professionnels, notamment les équipes des centres d'action médico-sociale précoce (CAMSP), récemment réunis à Annecy par l'Association…
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