Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Dénonçant la faiblesse du « geste » du gouvernement, annoncé le 6 décembre (1), les associations de chômeurs étaient de nouveau dans la rue, les 11 et 14 décembre. Elles entendaient maintenir la pression, malgré la fermeté affichée par le gouvernement puisque, le 12 décembre, Martine Aubry avait clairement indiqué que celui-ci n'envisageait pas de geste supplémentaire en faveur des personnes en détresse. Des propos qui ne pouvaient donc pas satisfaire les trois organisations (AC !, l'APEIS et le Mouvement national des chômeurs et précaires). Aussi, dans un courrier, adressé le 13 décembre, ont-elles demandé à la ministre de l'Emploi et de la Solidarité de les recevoir « le plus rapidement possible ».Objectif : amorcer des discussions autour de l'allocation d'urgence et des fonds d'urgence en général, d'une revalorisation des minima sociaux supérieure à 2 % et de la situation des jeunes. De même, les organisations reviennent sur la nécessité d' « une refonte totale du système d'indemnisation des chômeurs » . En ce sens, d'autres actions sont d'ores et déjà prévues le 21 décembre (à l'appel de la CGT et d'AC !) et le 23 décembre (à l'appel d'AC !), date à laquelle les partenaires sociaux…
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