... et améliorer les politiques de réduction des risques
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Des bilans sanitaire et social positifs, mais des dispositifs fragiles. Tel est, en substance, le constat que l'association Médecins du monde (1) a dressé, le 15 décembre, des actions de réduction des risques qu'elle mène en direction des toxicomanes depuis la fin des années 80. Rappelons que ces actions visent à limiter la dissémination de virus transmissibles chez les usagers de drogues qui ne peuvent ou ne veulent pas sortir de leur dépendance (programmes d'échange de seringues, programmes méthadone, missions rave...).L'organisation met en avant la baisse du nombre de contaminations au VIH et de surdoses, l'amélioration de l'état de santé des personnes toxicomanes, ainsi qu'une plus grande capacité à nouer des liens avec les plus marginalisées d'entre elles, grâce aux déplacements sur leurs lieux de vie et à l'ouverture de structures moins contraignantes, comme les « boutiques » ou les sleep in. De multiples failles, cependant, mettent en péril ces dispositifs, s'alarme Médecins du monde. En premier lieu, le statut « incertain » des intervenants de proximité, souvent issus du milieu des usagers, pour qui l'association demande des formations qualifiantes et des perspectives professionnelles.…
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