Revalorisation des minima sociaux : et les jeunes ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 06.09.2017Lecture : 2 min.
C'est presque un rituel. Comme chaque année, depuis maintenant trois ans, alors que les associations de chômeurs se mobilisent en fin d'année pour réclamer « un revenu décent », une augmentation de 1 500 F des minima sociaux, une meilleure indemnisation du chômage, un revenu pour les jeunes de moins de 25 ans et une allocation d'urgence de 3 000 F, la ministre de l'Emploi et de la Solidarité a annoncé, le 6 décembre, le contenu du « geste » du gouvernement (1).Ces mesures, présentées à la veille de la manifestation nationale du 11 décembre (2), « sont loin des revendications portées par les associations de chômeurs et de précaires », ont aussitôt réagi, dans un communiqué commun, l'APEIS, AC! et le Mouve-ment national des chômeurs et des précaires. Jugeant comme « un simple effet d'annonce » l'augmentation du RMI et de l'allocation de solidarité spécifique, ils soulignent que seront exclus de la prime ceux qui perçoivent l'assurance chômage et les 500 000 jeunes chômeurs de moins de 25 ans « qui n'ont droit à rien ». Plus nuancées, la FNARS et ATD quart monde « saluent » toutefois le coup de pouce de 1,2 % donné au RMI et aux allocations de solidarité spécifique et d'insertion.Néanmoins,…
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