En cas d'urgence, les infirmières scolaires délivreront la pilule du lendemain
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
Ségolène Royal, ministre déléguée à l'enseignement scolaire, a annoncé, le 28 novembre, que les infirmières scolaires pourraient prochainement délivrer la « pilule du lendemain », en vente libre en pharmacie depuis le 1er juin dernier.Elle entend, ainsi, répondre au problème du nombre important de grossesses non désirées chez les adolescentes (estimé à 10 000 par an), les deux tiers se terminant par une interruption volontaire de grossesse. Réservée aux cas d'extrême urgence et de détresse, la délivrance de la pilule contragestive s'inscrit, explique-t-on au ministère, dans une démarche plus globale en matière d'éducation sexuelle. Dans tous les cas, les infirmières scolaires devront proposer aux jeunes filles, mineures ou majeures, de prévenir leurs parents et les mettre en contact avec un médecin du planning familial ou d'un hôpital. Au-delà, ces professionnelles de santé aideront les adolescentes à accéder à une « contraception responsable », la « pilule du lendemain » n'ayant pas vocation à être utilisée comme moyen de contraception courant.Cette mesure est prévue par le protocole national d'organisation des soins et des urgences dans les établissements scolaires, en cours d'élaboration…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques