Des convergences dans les politiques de lutte contre la toxicomanie
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Malgré des différences nationales persistantes, certaines tendances et conséquences de l'usage de drogue se dessinent dans l'ensemble de l'Union européenne, notamment en matière de politiques publiques, partout « moins exclusivement répressives ». C'est le principal enseignement du rapport de l'Observatoire européen des drogues et toxicomanies (OEDT) (1), rendu public le 22 novembre.Ainsi, dans la plupart des Etats membres, la principale substance « problématique » (2) consommée est l'héroïne. Les utilisateurs connus sont essentiellement des hommes âgés d'environ 30 ans, cet âge moyen augmentant partout. Les traitements de substitution, principalement à la méthadone, se développent et concernent 300 000 personnes dans l'Union. Parallèlement, la tendance est à l'abandon progressif de la répression, « pour se concentrer sur la prévention, le traitement et la nécessité de réduire les risques entraînés par l'usage de drogues ». La distinction entre drogues licites et illicites devient d'ailleurs floue et, dans la plupart des pays, « la simple consommation de drogue ne semble pas faire l'objet de poursuites pénales », note l'observatoire.Celui-ci se félicite aussi de la « coopération…
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