Les instituts de rééducation sans pilote, selon l'IGAS
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.12.2017Lecture : 4 min.
Si les instituts de rééducation remplissent bien leur rôle, il faut promouvoir une politique « construite et innovante »pour le secteur de l'enfance inadaptée, plaide l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans son rapport sur ces établissements, enfin, rendu public (1).
Ils pèsent lourd dans le secteur médico-social : 16 195 places en 1996 et un budget annuel de 3,5 milliards de francs à la charge de l'assurance maladie. Malgré cet enjeu financier, les instituts de rééducation demeurent mal connus des administrations. Il faut dire qu'ils accueillent « des jeunes souffrant de troubles du comportement », notion difficile à définir. Ni véritables « déficients mentaux », ni psychotiques, ni simples cas sociaux, ces adolescents se situent à la lisière de multiples domaines d'intervention et relèvent, la plupart du temps, de tous les types de prise en charge : sociale, éducative, médico-psychologique et, parfois, judiciaire. De plus, contrairement aux enfants handicapés moteurs ou déficients intellectuels, ils suscitent plutôt des réactions de méfiance, voire de rejet.C'est…
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