RMI : les contrats d'insertion favorisent surtout l'accès aux emplois aidés
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
Neuf fois sur dix, les contrats d'insertion, qui matérialisent l'engagement réciproque de la société et de l'allocataire du revenu minimum d`insertion (RMI) en vue de son insertion sociale ou professionnelle, portent sur l'accès à l'emploi, selon l'INSEE (1). Les contrats affichant des objectifs d 'insertion sociale non professionnels (aide pour les démarches administratives, accès aux soins, logement...) se révèlent beaucoup plus rares.Malgré l'obligation légale (le contrat d'insertion doit être conclu dans les trois mois suivant la mise en paiement de l'allocation), moins de 40 % des allocataires du RMI ont déclaré avoir signé au moins un contrat d'insertion depuis leur entrée dans le dispositif. Les signataires sont souvent plus jeunes et plus diplômés que les non-signataires : plus d'un tiers d'entre eux sont âgés de moins de 30 ans et un sixième ont atteint l'enseignement supérieur. Inversement, les plus de 50 ans et ceux qui n'ont jamais fait d'études sont, proportionnellement, deux fois plus nombreux chez les non-signataires. Pour expliquer ce phénomène, l'INSEE avance notam- ment deux hypothèses : d'une part, « les travailleurs sociaux peuvent préférer concentrer leurs efforts…
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