Les missions des services pénitentiaires d'insertion et de probation
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
La ministre de la Justice présente, dans une circulaire, les missions des services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP), qui se sont substitués aux services socio-éducatifs des établissements pénitentiaires et aux comités de probation et d'assistance aux libérés (CPAL) (1). La création des SPIP à compétence départementale, est-il rappelé, a notamment pour objectif de développer un « véritable pôle des actions d'insertion et de probation ». En milieu ouvert, leurs missions s'inscrivent dans la continuité de celles des CPAL : à savoir la préparation et exécution des décisions de justice à caractère pénal. La mesure de suivi socio-judiciaire, instaurée pour les délinquants sexuels par la loi du 17 juin 1998 (2), sera susceptible de lui être confiée. La circulaire précise également que le directeur du SPIP participera aux conseils communaux et départementaux de prévention de la délinquance et prendra une part active aux contrats locaux de sécurité et aux contrats de ville. En milieu fermé, le service mène une intervention socio-éducative auprès des détenus.S'agissant des champs d'intervention du SPIP, la ministre distingue cinq niveaux d'intervention. Ce service a une…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques