Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 8 min.
Ambitieux. Ainsi, peut-on qualifier le travail de Paulette Guinchard-Kunstler. Chargée par Lionel Jospin de proposer des améliorations aux réponses offertes aux personnes âgées en perte d'autonomie, la députée du Doubs ne s'est pas limitée aux mesures techniques et financières. Elle s'est intéressée au vieillissement en général et à sa place dans la société (1).
C'est à un changement culturel que Paulette Guinchard-Kunstler invite, rappelant au passage quelques vérités. Primo, malgré les promesses, la prise en charge des personnes âgées en perte d'autonomie n'a jamais été une priorité des décideurs publics elle relèverait même davantage de la « non-décision ». Secundo, la notion de dépendance, assimilée à l'incapacité et à une charge financière, ne fait que conforter l'image négative de la société sur ce temps crépusculaire de l'existence, « associé à une période de fragilité psychique, psychologique et sociale ». Or, s'il est une dimension à intégrer dans les politiques en faveur des personnes âgées, c'est, à côté de l'approche médicale réparatrice, le nécessaire accompagnement au deuil et à…
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