Publié le : Dernière Mise à jour : 10.09.2017Lecture : 1 min.
Les mesures annoncées par le Premier ministre, lors des journées parlementaires du parti socialiste (1), ont reçu un accueil mitigé de la part des associations.Ainsi, le Comité national CGT des sans-emploi (2), tout en reconnaissant que Lionel Jospin a fait « un premier pas en direction des plus défavorisés » en demandant la remise totale des dettes fiscales des chômeurs faisant l'objet d'une procédure de surendettement, regrette que cette décision reste « marginale ». Un constat partagé par le Secours catholique (3) qui déplore que cette mesure concerne uniquement les chômeurs relevant des Assedic et « exclue de ce fait les femmes seules n'ayant jamais travaillé, les CES et les bénéficiaires du RMI ». L'association souligne qu'en 1997 et 1998, seulement le quart des soutiens financiers accordés à des personnes ayant des dettes fiscales, dans le cadre de ses commissions d'aides, concernait des demandeurs d'emploi.Le collectif de défense des chômeurs AC! (4) estime, de son côté, que l'annonce, se rapportant à la taxation des entreprises qui licencient ou recourent abusivement au travail précaire, reste « très floue ». Surtout, l'organisation regrette que le Premier ministre n'ait…
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