Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Un rapport du Haut Conseil de la population et de la famille (HCPF), intitulé Famille et chômage (1), daté de juillet 1999, vient d'être rendu public. Sans dévoiler d'informations réellement nouvelles, ce document constitue néanmoins la première synthèse réalisée en France sur les relations entre le chômage et les liens familiaux. Au moment où le gouvernement communique sur les « bons chiffres » de l'emploi, l'étude rappelle que 15 % des ménages comprenaient au moins un chômeur en 1998, contre 10 % en 1982.Le parti pris des auteurs de ce travail, dirigé par le sociologue Jacques Commaille, est dès lors très simple : les politiques publiques en direction de la famille « ne sauraient plus désormais être traitées comme elles pouvaient l'être dans une période de croissance économique, c'est-à-dire indépendamment des effets éventuels du chômage et de la précarité sociale ». Il s'agit donc de rompre, dans un premier temps, avec une comptabilisation du chômage et de ses conséquences en termes uniquement individuels. Car celui-ci a des effets sur la vie familiale, aggravés dans le cas des foyers monoparentaux. Constat presque banal, mais que cette étude a le mérite d'étayer. Parallèlement,…
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