Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 24 min.
L'emploi et les engagements européens du gouvernement ont guidé celui-ci dans ses choix budgétaires pour 2000. Dans son projet de loi de finances, adopté par le conseil des ministres du 15 septembre 1999, il se fonde sur une prévision de croissance comprise entre 2, 6 % et 3 % et se fixe comme objectif de ramener le déficit public à 1, 8 % du produit intérieur brut.
En l'an 2000, le Premier ministre, Lionel Jospin, entend conduire une politique budgétaire fondée sur une stabilisation en volume des dépenses de l'Etat, c'est-à-dire une hausse limitée à celle des prix (0, 9 %). Cette relative rigueur, selon Matignon, devrait permettre de respecter le programme pluriannuel de finances publiques transmis à Bruxelles en décembre 1998, qui limite à 1 % sur 3 ans l'évolution, en volume, des dépenses de l'Etat. Elle devrait même offrir un peu de marge pour 2001 et 2002, années au cours desquelles les emplois-jeunes et les 35 heures connaîtront une montée en charge.Compte tenu des prévisions de croissance, de l'ordre de 2, 6 % à 3 % en 2000, et des recettes fiscales associées, l'objectif du gouvernement est de ramener le déficit public à 1, 8 %…
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