Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 4 min.
L'histoire du secteur social et éducatif est encore en friche. D'où l'intérêt de savoir conserver et classer les monceaux d'archives accumulées depuis plusieurs décennies, comme le défendent, Mathias Gardet et Françoise Tétard. Discours sur la méthode de deux fondateurs du Centre des archives de la protection de l'enfance et de l'adolescence (CAPEA), à Angers (1).
« Nous sommes historiens, sociologues, archivistes, éducateurs, assistantes sociales ou autres professionnels du secteur social. Tous à notre façon, nous sommes des hommes et femmes de terrain, pris par nos urgences et notre quotidien. Et tous nous avons décidé de réfléchir, ensemble, à la méthode. « Nous avons un point commun, nous nous intéressons à l'histoire, et plus particulièrement à l'histoire du secteur social, notamment celle de la protection de l'enfance, de la délinquance des mineurs, de l'éducation spécialisée. Nous avons récupéré des monceaux d'archives, dont la plupart n'ont jamais été ouvertes et qui sont encore pleines de poussière. Nous commençons tout juste à les classer et nous savons que très bientôt elles seront consultées…
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