Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 7 min.
La réforme de la loi de 1975 permettra-t-elle une meilleure reconnaissance de l'aide à domicile par les pouvoirs publics ? C'est ce qu'espèrent nombre de responsables associatifs du secteur, pris en tenaille entre l'essor de l'emploi direct et la pression des entreprises.
Depuis deux jours, le taux de TVA sur les services à domicile rendus par les entreprises est passé de 20,6 % à 5,5 % (1). Une baisse que ces dernières espéraient depuis longtemps, dans la perspective de la conquête d'un marché qu'elles évaluent entre 15 et 30 milliards de francs par an, et créateur potentiel de 300 000 à 500 000 emplois. Mais une pierre de plus dans le jardin du secteur associatif de l'aide à domicile. Celui-ci « connaît aujourd'hui une situation de crise, à la fois crise de croissance et crise identitaire et culturelle », s'alarmait Jean-Michel Bloch-Lainé, président de l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss), lors d'une journée de réflexion (2).Les origines de cette déstabilisation sont connues. Jusqu'au milieu des années 80, l'offre de services à domicile présentait deux visages bien distincts :…
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