Mobilisation associative avant le débat budgétaire et la nouvelle convention Unedic
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
A la veille de la présentation au conseil des ministres du projet de loi de finances pour l'an 2000 (1), la Fédération nationale des associations d'accueil et de réadaptation sociale (FNARS) (2) a adressé à Lionel Jospin une lettre lui demandant d'orienter une partie des rentrées fiscales excédentaires vers l'augmentation des minima sociaux et leur extension aux moins de 25 ans. « Les personnes en danger ou en situation d'exclusion n'ont guère pu apprécier concrètement les retombées de la loi du 29 juillet 1998. Le moment est venu d'y consacrer une fraction des moyens budgétaires de l'Etat », estime, en outre, la fédération. Elle souhaite que 500 millions de francs soient affectés, dès 2000, au budget des affaires sociales pour répondre aux besoins des publics en difficulté, en matière d'aide d'urgence, d'hébergement et de mise au travail. Si le rythme d'attribution des crédits au secteur se calque sur 1999, poursuit-elle, « il faudra attendre 30 ans pour que les articles de la loi contre les exclusions concernant l'urgence et l'insertion puissent être réellement mis en œuvre ».Autre rendez-vous important, la renégociation de la convention Unedic, qui fixe les principes d'indemnisation…
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