Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 7 min.
Ni panacée, ni gadget, la mesure de réparation pénale peut permettre à certains mineurs de se projeter positivement dans l'avenir. Ce qui nécessite un accompagnement éducatif individualisé.
Au Canada, on l'appelle « solution de rechange », en Belgique et au Luxembourg, « prestation éducative ou philanthropique », ailleurs encore « mesure de diversion ». En France, c'est sous l'intitulé de mesure de réparation que cette réponse à la délinquance des mineurs a été introduite, en 1993, dans l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante (1).Dans tous les cas, la démarche, partie d'une interrogation sur le rôle et l'efficacité de l'intervention judiciaire par rapport aux comportements des jeunes - notamment ceux couramment qualifiés d'incivilités -, parie sur l'éducabilité de personnalités en devenir. Responsabiliser plutôt que réprimer, telle est la vocation de cette sanction, qui vise à amener les mineurs à prendre conscience de leur acte et à en assumer les conséquences. Outre un travail de réflexion sur la transgression, ceux-ci doivent réparer personnellement le préjudice causé à une victime, qu'il s'agisse d'un individu…
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