Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 7 min.
Des collégiens franciliens ont passé, à titre expérimental, leur année scolaire 1998-1999 dans la Nièvre. Objectif : leur procurer un environnement plus favorable à la réussite scolaire. A l'heure où certains d'entre eux s'apprêtent à effectuer leur seconde rentrée, bilan d'une opération aux fondements discutables.
« Envoyer des collégiens de la région parisienne, dont les conditions de vie sont médiocres et qui connaissent des difficultés sociales, faire leur scolarité en internat, dans des collèges ruraux, afin de leur donner la possibilité de mieux vivre et donc de mieux réussir. » C'est ainsi que Ségolène Royal, ministre déléguée chargée de l'enseignement scolaire, présentait, en août 1998, son dispositif expérimental : une quarantaine d'élèves des Yvelines, de l'Essonne et du Val-de-Marne allaient effectuer leur rentrée dans des établissements de départements de province. Un moyen également, ajoutait-elle, de « revivifier les internats ruraux ».Au-delà des représentations sur les vertus de l'air pur de la campagne et la discipline d'internat, qui inspirent un tel projet, et des réserves suscitées par sa mise en place précipitée (1),…
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