Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
La population des « grands exclus », vivant dans la rue ou fréquentant les centres d'hébergement social, évolue. Elle se féminise, compte de plus en plus de foyers monoparentaux, donc d'enfants et de jeunes dont la situation s'aggrave. Une étude sur les CHRS confirme cette tendance inquiétante (1).
A la rue comme dans les centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), les hommes âgés de 35 à 40 ans restent majoritaires. Ils représentaient encore 61 % des 22 200 personnes accueillies dans ces structures en janvier 1998, indique la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) dans une récente enquête. Mais certaines évolutions bousculent ce portrait « traditionnel » et le travail des professionnels en CHRS.En avril dernier, le tout jeune Observatoire du SAMU social de Paris constatait que le nombre de femmes à la rue, seules, en couple ou en famille, augmentait de façon importante (2), ainsi que celui des enfants accompagnés de leurs parents reçus dans les structures d'urgence (+ 62 % entre 1997 et 1998). Une triste réalité que confirment les résultats…
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