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Du bon usage de la distance chez les sauvageons

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Distance physique, distance culturelle... En un court essai, Azouz Begag, sociologue et romancier, et Reynald Rossini analysent, témoignages à l'appui, toutes les facettes de l'enclavement des habitants des quartiers dits « sensibles », notamment des plus jeunes d'entre eux. Plongeant au cœur de leur propre discours, l'ouvrage met en lumière combien le sentiment d'un éloignement géographique s'est estompé, grâce au développement des transports publics. La distance symbolique, en revanche, s'est accrue, entre le quartier aux nombreux espaces ouverts, propices aux sports collectifs comme aux rodéos automobiles, et la ville, close, labyrinthique... Entre la cité, où l'on est connu, reconnu, et le centre, « où l'on n'a pas d'histoire ». « Assignés à résidence », de fait, dans le quartier, puisque les familles n'ont guère la possibilité de choisir un autre lieu d'habitation, les jeunes ont fini par revendiquer ce territoire de leur exclusion comme celui de leur identité collective. Et c'est l'autre, celui qui ne vit pas là, qui devient l'exclu...En ouverture de ce livre précis, qui interroge les rapports qu'entretiennent intégration et mobilité, une étude sur le vécu des agents d'ambiance…
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