Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
S'il met le doigt sur le problème de l'accessibilité aux services de téléphonie sociale, le rapport annuel de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) (1) est passé à côté de leur mission de prévention et de la réalité de leur travail, déplore Baptiste Cohen, directeur de Drogues info service (2). Regrets.
Que pensez-vous de la critique sur le manque d'accessibilité aux services de téléphonie sociale ? - L'IGAS touche effectivement à un problème essentiel. Toutefois, elle n'a pas défini ce qu'est l'accessibilité. Il ne s'agit pas de répondre au maximum d'appels mais de rendre le service plus accessible aux populations que l'on veut toucher. Or, la gratuité engendre des coups de fil périphériques, qui perturbent l'activité des chargés d'accueil. En outre, les actions ponctuelles de communication génèrent des demandes imprévisibles, sans augmentation concomitante de personnels. En ce sens, les services de téléphonie sociale ont effectivement des efforts à accomplir pour définir, ensemble, les objectifs et les méthodes d'évaluation pour améliorer ce…
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