Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 7 min.
Dans le rapport annuel qu'il doit remettre le 20 juillet au président de la République, le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées plaide pour une meilleure « cohérence » de l'action publique. A l'image du parcours de son secrétaire général, Patrick Doutreligne. Arrêt sur un militant de la cause des exclus du logement.
Situés au fond d'une cour du XIVe arrondissement de Paris, au deuxième étage d'un escalier au tapis rouge élimé, les bureaux sont petits et vétustes. Les moyens en personnels réduits au strict minimum avec, en tout et pour tout, une secrétaire... D'autres que Patrick Doutreligne pourraient se sentir relégués au poste de secrétaire général du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées qu'il occupe depuis mars dernier (1). Surtout, après la folle pression des 21 mois vécus au cabinet de Louis Besson. « C'est sûr, quand on passe de 70 heures par semaine à 50 heures, on a l'impression de vivre au ralenti ! », ironise-t-il avec un sourire. Qu'on se le tienne pour dit, l'ancien conseiller technique du secrétaire d'Etat au logement n'a pas l'intention de se laisser endormir par l'ambiance silencieuse…
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