Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
L'autonomie des jeunes est liée inévitablement à leur insertion par le logement. Comment adapter les aides existantes sans marginaliser davantage cette population par des dispositifs spécifiques ?
« Aujourd'hui, l'insertion des jeunes est une insertion en précarité, en dents de scie, avec des allers et retours. Les politiques du logement doivent accompagner cette instabilité professionnelle », expliquait Michel Carvou, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre, lors d'un récent forum européen sur le logement des jeunes et l'exclusion. Les différentes enquêtes évoquées lors de cette manifestation illustrent les nouvelles difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes Européens, en général, et ceux de l'Hexagone, en particulier (1). Un « cocooning forcé » Depuis le milieu des années 80, les jeunes Européens ont tendance à prolonger leur séjour au domicile parental. Si à peine 9 % des Finlandais âgés de 25 à 29 ans résident encore chez leurs parents, la proportion s'élève à 17 % en France. Plus alarmant : un nombre croissant de jeunes réintègrent le domicile familial pour n'avoir pas pu supporter la charge financière d'un logement…
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